Blaze est orpheline ce qui fait que la nature de ses pouvoirs reste un mystère. Elle serait née en Norvège dans la campagne. Elle n’en garde aucun souvenir. La seule chose dont elle se souvient c’est l’orphelinat ou elle a grandi.
Elle a eu une enfance compliquée. Quand les personnes de l’orphelinat découvrir ces pouvoir, ils appelèrent des scientifiques qui venaient la voir régulièrement pour faire des tests et autres prélèvements. Les dirigeants de l’établissement avaient trouvé alors un moyen de gagner de l’argent grâce à Blaze. Ils demandaient aux hommes de sciences des sommes astronomiques pour avoir le droit de venir l’ausculter. Bien sûr tout cela n’était pas légal mais aux yeux de tous, ça en valait la peine.
Aucun contact avec qui que ce soit, toujours les yeux baissés sur ses pieds. Ses pouvoirs la limitant à suivre les quelques cours de bonne tenue ainsi que les autres matières mais toujours de manière isolée, soit très tôt le matin ou tard le soir.
Elle avait une chambre sous les combles, pas de fenêtre. Pas besoin le trou béant dans le toit ne suffisait. Oh ! Elle n’avait pas froid, jamais pensez-vous avec un tel pouvoir… En revanche l’été, elle suffoquait et préférai se réfugier dans les caves. Les autres enfants l’avaient surnommée « le fantôme » car ils savaient qu’elle était là quelque part mais il ne la voyait jamais. Vous pouvez imaginer la cruauté dont sont parfois capable les enfants entre eux, et la pauvre Blaze a souvent souffert de cela. Elle les entendait chuchoter à travers les murs défoncés de l’orphelinat, inventant tout un tas d’histoires sordides et l’affublant de quolibets en tout genre. Mais malgré cela, elle était rassurée car ils se tenaient loin d’elle.
La seule personne qui acceptait de prendre un tant soit peu soin d’elle était la vieille cuisinière. C’était la seule qui veillait à ce que ses repas soient chauds à ce que ses draps soient propres à ce qu’elle ne se blesse pas etc… Blaze n’hésitait pas à venir endurer la chaleur suffocante de la cuisine pour passer du temps avec la vieille dame. Elle l’aidait à éplucher les légumes ou à couper les pains. Rien de bien extraordinaire mais elle se sentait utile et ça la rendait heureuse. Mais c’est quand tout va trop bien que la balance du destin penche dans l’autre sens pour rééquilibrer les choses.
Comme à son habitude, elle aidait à la cuisine. Et bien que les scientifiques avaient réussi à mettre au point des gants qui obstruaient son pouvoir au niveau des mains, elle ne les portait pas pour cuisiner. Un petit garçon entra dans la cuisine avec fracas. La petite fille qu’était alors Blaze sursauta et échappa le couteau qui tomba sur la dalle de pierre. Le bruit de la chute attira l’attention du garçon qui la fixa bouche bée. Un sourire pervers s’était alors dessiné sur ses lèvres et il était repartit à toute vitesse en criant qu’il avait trouvé le fantôme. Elle resta planter dans la cuisine sans savoir quoi faire. Elle ramassa le couteau et s’apprêta à sortir pour regagner sa cachette salutaire, mais déjà les autres enfants avaient accouru pour voir le fameux monstre de l’orphelinat et ils lui bloquaient le passage. Elle mit ses mains dans ses poches et regarda ses pieds en priant pour qu’ils partent.
Malheureusement après l’avoir raillée et malmenée et voyant qu’elle ne bronchait pas une des filles la bouscula et elle s’étala par terre. Elle allait la frapper quand un petit garçon, plus petit que Blaze s’interposa. Elle avait levé les deux mains pour protéger son visage en attente du choc et le petit garçon en la rassurant lui prit la main pour l’aider à se relever.
En sentant cette chaleur, Blaze sut que c’était trop tard. Le petit garçon rit en lui faisant remarquer qu’elle avait les mains drôlement froides. Elle se dégagea en criant, mais trop tard. Le petit commençait déjà à ce figé. Dans la panique les enfants poussèrent le petit qui s’éclata par terre en mille morceaux. Littéralement.
Blaze fut enfermé sans avoir le droit de sortir. On avait nettoyé la cuisine et on maquilla l’accident en disant que le petit était tombé gravement malade et qu’il en était décédé. On ne recherche pas un orphelin, déjà qu’à la base personne n’en veut… Blaze voyait le regard de l’enfant dès qu’elle fermait les yeux et les visites des scientifiques avec leur machines et leurs outils n’arrangeaient rien.
Plusieurs années passèrent ainsi et un jour, après avoir murement réfléchis, et profita de l’inattention de ses geôliers pour s’enfuir. Elle fut recherchée, des avis furent placarder dans les rues et la police lui filait le train. Elle réussit, en faisant preuve de malice à leur filer entre les doigts. Elle fit profile bas le temps que les recherches soient moins soutenues. Elle était orpheline et malgré la pression des scientifiques, les forces de l’ordre ne se donneront pas trop de mal trop longtemps pour elle.
Au début, elle se nourrissait des restes qu’elle trouvait dans les poubelles des restaurants ou des magasins. Elle vivait dehors mais ne restait jamais longtemps au même endroit. Elle marchait beaucoup, parfois elle prenait le train en fraude et profitait de la foule pour échapper aux autorités ferroviaire quand celles-ci la trouvait.
Elle gardait précieusement ses gants et ne les avait plus jamais retirés depuis l’accident. Elle traversa plusieurs pays avec ces méthodes. Parfois elle restait quelques mois, trouvait des petits boulots, mais dès que l’attention ce portait trop sur elle, elle disparaissait. En traversant un rue, elle franchis un portique sauf qu'au lieu de se retrouver dans la continuité de la rue, elle était dans une autre rue d'une autre ville complétement différente. Elle se renseigna auprès de quelques personnes passant par là et elle après qu'elle se trouvait dans la ville de Sokujitsu et qu'elle avait du passer un portail magique. Après s'être remise de sa surprise, elle commença, par déambuler dans les rues puis au grès de ses balades elle finit par entendre parler de la fameuse école de la ville, qui prenait en charge les être spéciaux afin de les aidé à gérer leur don. Ne savant pas trop à quoi s’attendre, elle rassembla ses maigres économies en espérant que cela suffirait à couvrir les frais d’inscriptions. Et c’est pleine d’espoir qu’elle se présenta pour s’inscrire en première année.